mardi 3 août 2010

Mini muffins/ madeleines aux fruits rouges

Dimanche : pique-nique. Mission : dessert. Que reste-t-il dans les placards : salade de fruits rouges bio au congélateur. Allez, hop, on ouvre les livres de cuisine.

C'est encore dans un livre de mon Fournôdélices de Marie-Laure Trombini que je trouve une recette qui me plait.



Pour 30 mini madeleines et 12 mini muffins aux fruits rouges :

- 130 g de farine bio
- 70 g de sucre bio (recette originale : 90 g)
- 1 sachet de sucre vanillé bio (recette originale : la vanille est dans le yaourt)
- 1 oeuf bio
- 125 g fruits rouges bio (attention, s'ils sont surgelés, faîtes les décongeler et égoutter)
- 1 cs de levure
- 125 g de fromage blanc
- 1 cc d'huile
- 1 pincée de sel

Préchauffez le four à 180°C. Mélangez la farine, le sucre, la levure, le sel et le sucre vanillé. Dans un autre récipient, battez l'oeuf, le fromage blanc. Mêlez les deux préparations puis ajoutez les fruits rouges. Répartissez dans les moules (merci Paula pour le joli moule à Madeleines).



Contrairement à la recette originale, mes gâteaux sont teintés car j'ai utilisé une salade de fruits congelée. Il restait du jus, même égouttée.


Faîtes cuire 12-15 minutes à 180°C.



Dégustez!

Version muffin :






Version mini madeleines :






.
.
.
.
.
.
.
.
















lundi 2 août 2010

L’amendement pro-algues vertes


Pigs - © DRUn député des Côtes d’Armor propose dans le cadre du débat sur la loi de modernisation agricole un amendement favorable aux élevages industriels considérés comme responsables d’une bonne part de la prolifération des algues vertes toxiques.


Une proposition que la France reste sous la surveillance de Bruxelles pour la pollution de ses eaux potable au nitrate en Bretagne.
Alors que l’Assemblée nationale va examiner à partir d’aujourd’hui le projet de loi sur la modernisation agricole, des représentants d’associations se sont retrouvés lundi 28 juin au Conseil général des Côtes d’Armor à Saint-Brieuc. Leur objectif : demander « aux collectivités de ne plus subventionner les mesures de retrait des algues vertes et d’intenter un recours contre l’État ». Le samedi 26 juin, ces mêmes organisations avaient organisé une manifestation devant la permanence du député UMP Marc Le Fur à Lamballe, pour y déposer des algues vertes et y prêter « le serment du cochon » par lequel elles s’engagent à ne plus consommer de viande de porc issue d’élevages industriels.

Pigs - © DR











Relève des seuils d’autorisation de la production industrielle

L’objet de leur colère est un amendement proposé par le député breton dans le cadre du projet de loi sur l’agriculture. L’élu propose en effet de relever de 450 places à 2 000 pour l’élevage porcin, et de 30 000 places à 40 000 pour les poulaillers, les seuils à partir desquels les élevages industriels doivent bénéficier d’une autorisation ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). Les procédures administratives seraient simplifiées pour l’extension ou la création d’installations. L’argument du parlementaire est simple. Il procède de la volonté d’harmoniser les règles auxquelles sont soumis les agriculteurs en Europe et ainsi de "corriger les distorsions de concurrence" dont souffriraient les éleveurs intensifs de Bretagne où est concentrée la moitié de la production porcine de France.

Des algues qui tuent

Pour les associations, cet amendement est d’autant plus inacceptable que les déjections des animaux seraient pour une grande part responsable de la dispersion de nitrates dans l’environnement, à l’origine de la pollution de la nappe et de la formation en mer d’algues vertes venant s’échouer sur les plages. Or, ces algues exhalant de l’hydrogène sulfuré, un gaz particulièrement toxique, ont provoqué l’été dernier la mort d‘un cheval sur la berge de Saint-Michel-en-Grève, mais surtout le décès d’un employé de Blinic travaillant à l’enlèvement et au transport des algues vertes. Ces événements avaient suscité une vive émotion et poussé le gouvernement à lancer au mois de février un plan national contre les algues vertes de 134 M€ sur cinq ans.

La France dans le collimateur de Bruxelles

Le déblocage de ces moyens était d’autant plus nécessaire que la France était sous la menace de sanctions de Bruxelles en raison des pollutions au nitrate des eaux potables. Or, jeudi 24 juin la Commission a fait savoir que cette menace était levée en raison des « mesures prises par la France pour se conformer à ses obligations en vertu des règles de l’UE en ce qui concerne la pollution par des nitrates de sources d’eau potable en Bretagne ». Pour les mêmes raisons, « la France avait été condamnée par la Cour de justice des Communautés européennes en 2001". En 2007, l’affaire avait de nouveau été portée devant la cour de justice, puis suspendue dans l’attente de la fermeture des points de captage incriminés. La semaine dernière, la Commission a fait savoir « qu’il n’était pas justifié de poursuivre la procédure », estimant que la situation était redevenu conforme aux directives. Cependant, elle « continuera à surveiller la situation de près ». Le devenir de l’amendement du député costarmoricain Le Fur sera tranché au cours du débat parlementaire.

Pierre Magnetto

Source :
Logo - © JDD
www.developpementdurablelejournal.com

jeudi 1 juillet 2010

Salaire des profs: les vacances ont bon dos

Jean-Paul Brighelli rappelle que les longues vacances valent aux enseignants d'être payés deux mois de moins que les autres fonctionnaires de grade équivalent. Le décret date de 1946. Depuis, les choses ont changé, la charge de travail s'est alourdie pour les profs. Mais le salaire, lui, est toujours amputé.


« Engagez-vous, rengagez-vous », qu’ils disaient…
« Oui, M’sieur… Qu’est-ce que je gagne, M’sieur ? »« Bac + 5 ? Disons… 1310 € pour commencer, que vous soyez instit ou certifié… »
« Heu… Je viens de passer l’agrégation, M’sieur… Bac + 6, M’sieur… »« Alors… Si vous êtes agrégé, 1423 €. 1423 ! Hein ! C’est pas beau ? »
« Et… Des avantages ? Des primes ? Des tickets-restaurant ? Un treizième mois ? »
« Vous n’y pensez pas ! Vous avez la vocation, vous — c’est déjà quelque chose… Et puis il y a les vacances…
Et les vendanges. »

Parlons-en, des vacances : c’est à cause de ces trois mois de vacances que le décret du 10 juillet 1946, concluant sur les délibérations des 6 janvier 1945 et 11 avril 1946, a fixé le traitement des enseignants au 10/12ème de celui des autres fonctionnaires de grade équivalent. Agrégé, dites-vous ? Vous aviez rang de colonel, et vous voilà ‘pitaine…

Ah, 1945… Grande année pour les vins… C’est même à cause de la vigne que votre salaire est calculé sur 10 mois — 10 mois répartis sur 12 : en ces temps-là, dans une France qui restait fondamentalement campagnarde, les grandes vacances allaient de fin juin à fin septembre — fin septembre ! — afin que les gamins et leurs maîtres (il y avait alors bon nombre d’instituteurs-vignerons) participent aux vendanges… Si, si, ce fut le motif officiel ! Trois mois pleins, à une époque où les congés payés, dans le reste du pays, n’excédaient pas trois semaines…

Heu… Oui, M’sieur… Mais voilà : aujourd’hui, les congés payés, ce serait plutôt six semaines. Sans parler des RTT. Et ceux des enseignants, l’été, moins de deux mois, si l’on tient compte des examens qui débordent allègrement sur juillet, et des pré-rentrées qu’il faut bien assurer. Moins de deux mois pour préparer ses cours — parce que nous appartenons à un monde bizarre où l’on ne s’arrête pas de travailler, où l’on amène ses copies à la maison, où l’on est bien obligé de se tenir au courant, sous peine de se retrouver rapidement obsolète… Et on ne complète pas nos revenus avec le produit des vendanges… D’ailleurs, combien d’enseignants aujourd’hui seraient capables de différencier, à vue d’œil, un chardonnay d’un sauvignon, un carignan d’une syrah ?

Mais les salaires, eux, en sont restés aux 10/12ème. Pour rattraper ne serait-ce que le reste de la fonction publique (et je ne parle même pas du privé, où l’on gagne un peu plus, à ce niveau de qualification…), il faudrait qu’un débutant touche, en fin d’année, les deux mois manquants. Soit 2620 euros.

Alors, les récentes augmentations proposées par Luc Chatel sont très loin du compte. 157 € nets par mois, a annoncé le ministre, pour un instit ou un Certifié. Cocagne !

Désolé : il manque 2463 euros. Pourquoi diable croyez-vous que malgré des lois restrictives, qui interdisent à un fonctionnaire de cumuler deux salaires, tant d’enseignants se vendent aux cours particuliers, et pour des gratifications de misère, autour de 10 euros de l’heure — qui permettent à Acadomia de flamber en Bourse, je suis bien content pour eux…
18h avec les élèves mais 39 heures effectives!
C’est de cela que l’on devrait parler, quand on parle revalorisation. La vraie « revalo », ce serait d’exiger la fin de cette ponction « viticole », de cette vendange qu’opère la rue de Grenelle dans nos traitements. Deux mois de salaire de moins par an, sur quarante ans de service, en mettant, l’un dans l’autre, le salaire moyen d’une carrière à 2000 euros par mois, (Byzance !) ma foi, ça permettrait de s’acheter… quelques arpents de vigne.

Alors, M’sieurs-dames des syndicats, vous qui savez, mieux que le ministre, qu’il y a aujourd’hui une crise des « vocations », vous qui savez que des concours qui attiraient il y a dix ans 10 ou 12 000 candidats n’en rassemblent pas plus du tiers aujourd’hui, qui n’ignorez pas, de surcroît, que les conditions de travail se sont sérieusement dégradées, et que la « prime de ZEP » ne compense pas les crachats jetés sur l’enseignant montant chaque jour au calvaire de son collège, voilà un vrai cheval de bataille : je réclame pour chaque enseignant en fin de carrière les 160 000 euros (minimum — j’ai calculé très juste, mais je ne voulais pas charger la barque) qu’a retenu le gouvernement pour cause de vendanges qui ne se font plus. Et pour ceux qui entrent dans la carrière, là, tout de suite, un salaire calculé sur 12 mois — c’est la moindre des choses, à l’heure où il est fortement question, au nom des « rythmes scolaires », de raccourcir encore les vacances d’été, et de rogner sur les autres.

« Oui, justement, dit monsieur Bidochon, opportunément entré dans la conversation. Il y a les autres ! Quinze jours par ci, quinze jours par là ! Vous croyez que j’y ai droit, moi ? »

« Triple buse — restons correct —, les vacances d’hiver ont été inventées pour que les hôteliers de montagne remplissent leurs stations. C’est même l’unique justification des « zones ». Inventées pour que les enseignants aient l’opportunité d’aller claquer à la neige les émoluments considérables que leur octroie le ministre. Et, accessoirement, pour que les enfants de Bidochon se reposent des fatigues excessives que leur occasionnent des programmes forcément surchargés, sans parler du stress d’un système forcément élitiste. Et faut-il que je te rappelle, crétin patenté, que nous travaillons tous, pendant les vacances ? Que le ministère même, qui sait compter — ô combien ! — sait que les 18 heures passées devant les élèves par un enseignant lambda correspondent à 39 heures effectives — pas 35 ! Nous devrions demander le paiement de ces heures sup’, tiens ! Mais allez, je te les offre — je les offre à la nation, qui est encore pour nous quelque chose, parce que c’est son futur que nous bâtissons tous les jours. »

M’sieur le ministre ! La prime de 160 000 euros aux 300 000 enseignants du baby-boom qui vont partir à la retraite dans ces prochaines années ! Tout de suite ! Et un treizième et un quatorzième mois pour tous les autres — comme à la Banque de France, autre service d’Etat.
Tout de suite.




Source

dimanche 20 juin 2010

Keskecest?

Inspiré par Main verte, je me lance dans le Keskecest. J'ai planté divers graines et noyaux. A votre avis, que sont ces deux pousses?









jeudi 20 mai 2010

Jolis mots



Comme chaque semaine, citation de la semaine avec les 6èmes :

"La Terre est bleue comme une orange" de Paul Eluard.

Ils disent ensuite librement ce que cela leur inspire.

C, 11 ans : "On fait tellement de mal à la Terre qu'elle a des bleus".






lundi 17 mai 2010

Du poison dans nos robinets

Un reportage à voir ce soir.

J'avais déjà parlé de ce sujet dans un précédent post.

Ce soir, à 20h35, sur France 3, un reportage sur l'eau qui coule de notre robinet et ce qu'elle contient de dangereux :

Du poison dans l’eau du robinet
Lundi 17 mai à 20.35

Sophie Le Gall, la réalisatrice, a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination de l’eau et interpeller les autorités...


Un documentaire réalisé par Sophie Le Gall
Produit par Ligne de Mire, avec la participation de France Télévisions

Présenté par Marie Drucker

C’est un danger invisible qui menace les foyers, une menace pour la santé des Français, des plus jeunes aux plus âgés. Les citoyens l’ignorent, l’eau potable qui coule de leurs robinets est souvent contaminée.

Munie d’une valise multimédia équipée d’éprouvettes, Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.

Dans le Centre, en Normandie ou en Charente, elle regorge de pesticides ou de nitrates, ces traitements chimiques qui peuvent provoquer des cancers. Les autorités le savent mais elles délivrent régulièrement des dérogations qui

permettent de distribuer une eau impropre à la consommation.

Dans des villages d’Auvergne ou à Saint Etienne, les habitants boivent une eau blanchie avec de la poudre d’aluminium qui peut déclencher la maladie d’Alzheimer. Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par les scientifiques

mais la réglementation ignore les dangers de ce neurotoxique. Elle fait aussi l’impasse sur le radon, ce gaz hautement radioactif qui contamine l’eau potable dans le Limousin.

Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces poisons qui coulent de nos robinets. Partout en France, l’eau potable charrie désormais une trentaine de résidus médicamenteux :

antidépresseurs, traitements contre le cancer, hormones de la pilule contraceptive qui modifie le sexe des poissons... Pour protéger sa population de ce cocktail pharmaceutique qui pourrait devenir explosif, la Suisse installe des filtres

actifs contre les molécules des médicaments. Alors que l’Europe somme la France de moderniser ses usines de traitement, notre pays ne cesse de minimiser l’ampleur de la pollution. Les communes et les grandes compagnies de distribution

de l’eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. Et tant pis si les Français trinquent à leur santé...

POST-SCRIPTUM

Débat autour d’auteurs, de réalisateurs, témoins ou experts.

dimanche 16 mai 2010

La disparition des abeilles

Merci à Noeux ville propre de me l'avoir signalé.
A partager sans modération :



Mardi 18 mai 2010 à 20h35 sur Arte :

Enquête sur un désastre écologique mondial qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière.


Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l’abeille, le pollinisateur* agricole le plus important de notre planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d’abeilles disparaissent mystérieusement. Pourquoi? Serons-nous capable de faire face à cette catastrophe annoncée ?






dimanche 2 mai 2010

Vers plus de nucléaire?


Grenelle 2 : façade verte pour une politique pronucléaire !



Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce la sinistre farce verte du Grenelle 2.
Appel à un rassemblement à Paris le mardi 4 mai à 16 h


Le Réseau « Sortir du nucléaire » avait déjà eu l'occasion de dénoncer le jeu de dupes du Grenelle. Ce processus s'est servi des associations environnementales comme caution pour mieux faire oublier leurs préconisations. Et surtout, malgré les risques bien réels d’accident nucléaire majeur et de prolifération des armes nucléaires, malgré la dangerosité des déchets radioactifs, le Grenelle n’a jamais remis en question le recours à l’énergie nucléaire.

Bien au contraire, un amendement délirant au projet de loi Grenelle 2 propose de supprimer purement et simplement la procédure d’enquête publique pour toutes les demandes d’augmentation des rejets radioactifs et chimiques et des prélèvements d’eau des installations nucléaires. (1)

Alors que seul un plan ambitieux de développement des énergies renouvelables et d’économies d’énergie permettrait d’éviter les pires conséquences des changements climatiques, l’Etat annonce unilatéralement la construction de deux réacteurs EPR (Flamanville et Penly). De plus, plusieurs amendements au projet de loi Grenelle 2, inspirés du rapport Ollier, démolissent la filière éolienne.

Le Grenelle 2 devait mettre en acte les principes énoncés par le Grenelle 1, force est de constater que la régression totale du droit de l’environnement a succédé à la promesse verte du Grenelle, formulée à de seules fins électoralistes.

L’emploi est une des principales victimes de la politique pro-nucléaire français. Pendant que l’Europe vit une révolution des énergies renouvelables qui génère déjà des centaines de milliers d’emplois, la France regarde passer le train.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce une loi Grenelle 2 au service de l’industrie nucléaire et appelle - avec 12 autres organisations - au rassemblement le mardi 04 mai 2010 à partir de 16h à Paris à proximité l'Assemblée nationale (Place Edouard Herriot) pour réveiller les parlementaires (voir l'appel ci-après).

Contact : 06 75 36 20 20

Notes :

(1) Article 94 quater: http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta-commission/r2449-a0.asp

Pour plus d’informations sur l’amendement, voir le communiqué suivant : http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=684

Agir pour l’Environnement – Réseau Action Climat France – Réseau Sortir du Nucléaire - Les Amis de la Terre – MDRGF – PRIARTéM - Résistance à l’Agression Publicitaire –CNIID – Association pour un Contrat Mondial de l’'Eau – ACIPA - Union Nationale de l’Apiculture Française - Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique - Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports

Loi Grenelle 2 : Rassemblement à l’appel de 13 ONG !

Rassemblement mardi 04 mai 2010 à 16 heures
à proximité de l'Assemblée nationale.
Place Edouard Herriot - Métro ligne 12 - Assemblée nationale.

Après plusieurs mois et années de tergiversations, la loi Grenelle2 arrivera enfin devant les députés le 4 mai 2010. Face à l'urgence écologique, le gouvernement et les parlementaires ont opté pour une course de lenteur que les grands discours écologiques n'ont pas cachée bien longtemps. En deux ans et demi, certains groupes politiques et lobbies ont ainsi eu le temps de raboter les modestes acquis du Grenelle de l'environnement et du Grenelle des ondes. Plus que jamais aujourd'hui, nous sommes fondés à nous inquiéter des dérives d'un processus démocratique qui, au lieu de mettre au cœur de l'action publique les contraintes écologiques, s'est astreint à recouvrir d'un vernis vert pâle une politique essentiellement productiviste et consumériste.

Centrale nucléaire à Penly, lignes à très haute tension, construction de nouvelles autoroutes et mises en concession autoroutière de routes nationales, projet de nouvel aéroport, terminal charbonnier, épandage et renouvellement de pesticides tueurs d'abeilles, implantation d'antennes relais sans contrainte réelle, construction d'incinérateurs, abandon de la fiscalité écologique (taxe carbone et taxe poids-lourds), lois anti-éoliennes, financement des nanotechnologies, absence de contrôle réel et efficace des publicités faussement écologiques, développement des agro-carburants, abandon du frêt ferroviaire... la longue liste des anicroches, reculades et décisions anti-écologiques et unilatérales qui ont plombé le processus « grenelle » nous amène à une grande amertume et une non moins grande inquiétude.

Quels que soient les faux-semblants de l'idéologie dominante, les mensonges des climato-sceptiques, les errements d'experts à la solde des lobbies ou les renoncements d'élus qui organisent systématiquement leur irresponsabilité, les contraintes écologiques ne sont pas négociables et les crises écologiques adviendront.

La non régulation écologique de l'économie et des politiques publiques aboutira inévitablement à une crise systémique dont les plus faibles économiquement et socialement seront les premières victimes.

Nous, acteurs et actrices engagé-es de la société civile, appelons les citoyens et citoyennes à participer à un rassemblement devant l'Assemblée nationale le mardi 04 mai 2010 à 16h.

Pour que les parlementaires ne restent pas sourds à nos demandes, ce rassemblement intitulé "Du bruit pour l'environnement" se fera en musique. Chaque manifestant est appelé à venir avec un sifflet ou un instrument de musique.

dimanche 28 mars 2010

Le côté obscur devient vert.

Le WWF belge a lancé une campagne humoristique pour l'Earth hour qui a eu lieu hier.
Dark Vadehors s'implique pour la planète sur des affiches ....


... sur un site consacré à l'earth hour...





et un hilarant film publicitaire.

mercredi 27 janvier 2010

Chat alors, quel retard!

Bonjour,

Quelle longue absence! Mais c'est pour la bonne cause, je déménage. Pas très loin mais je vais pouvoir faire du compost et un mini-jardin. J'y reviendrai.


Tout d'abord, bonne année à tous. Beaucoup de bonheur.







Pour commencer l'année en douceur, voici un site pour les amoureux des chats : The catorialist. Son créateur s'est inspiré du blog The sartorialist, sur lequel sont publiées des photos de personnes prises dans la rue, ainsi que des commentaires sur leur look.

The catorialist parodie le style du blog avec des photos de chats. Ces commentaires "mode" associés aux photos de ces petits minous sont vraiment comique.

Voici une des photos.


.
.
.
.